lundi 31 décembre 2007

La BBC va lancer une chaîne en arabe 24/24


Ca doit etre une effet de mode aprés Euronews et France 24 c'est au tour de la BBC
Le BBC World Service, branche internationale de la BBC, va se voir accorder une rallonge budgétaire, laquelle lui permettra de lancer début 2008 une nouvelle chaîne de télévision en arabe diffusant ses programmes 24h/24.
Alors que la BBC en arabe ne devait être dotée d'un budget initial que de 19 millions de livres (27,4 millions d'euros) pour une diffusion 12 heures par jour, la rallonge de 6 millions de livres (8,6 millions d'euros) par an lui permettra de diffuser ses programmes en arabe 24h/24.
Le directeur du BBC World Service, Nigel Chapman, s'est félicité d'une bonne enveloppe afin de garantir au Proche-Orient un meilleur accès "au journalisme renommé de la plus haute qualité et une plus grande opportunité de dialogue et de débat". "Nous pensons que ce sera un apport populaire et de valeur pour le public de cette région tourmentée".
Les radios du BBC World Service émettent en 33 langues touchant un public estimé à 183 millions de personnes.

samedi 29 décembre 2007

Omar Sharif, véritable légende du grand écran

«Ma philosophie de la vie est très facile à retenir : quand vous
sortez de chez vous, il faut être prêt à aimer tout le monde »

Véritable légende du grand écran, Omar Sharif compte à sa filmographie plus d’une soixantaine de longs métrages, tournés au cours d’une impressionnante carrière qui a débuté il y a plus de quarante ans.
Omar Sharif a été cité à l’Oscar du meilleur second rôle et a remporté le Golden Globe pour son interprétation de l’ami de Peter O’Toole, Ali Ibn Kharish, dans Lawrence d'Arabie (Lawrence of Arabia) (1962) de David Lean. Il a obtenu un second Golden Globe du meilleur acteur en incarnant le poète-médecin russe dans Docteur Jivago (Doctor Zhivago) (1965) toujours sous la direction de Lean. Il est également célèbre pour son rôle face à Barbra Streisand dans Funny Girl (1968) de William Wyler et sa suite, Funny Lady (1975) d’Herbert Ross.

Né dans une famille bourgeoise de commerçants catholiques, Michael Shalhoub voit le jour le
10 avril 1932, à Alexandrie en Egypte. C’est au lycée anglais de cette même ville, qu’il fait ses
débuts sur scène à treize ans. Ebloui par le bonheur de jouer, il décide alors de devenir acteur.
Sous le nom d’Omar Sharif, il débute au cinéma en 1954 sous la direction de Youssef Chahine
dans «Ciel d’enfer». La même année, pour épouser sa partenaire à l’écran Faten Hamama, qui est alors la superstar des écrans orientaux, il se convertit à l’Islam. Toujours en 1954, le film est
présenté au Festival de Cannes ce qui lui ouvre es portes du cinéma français. En effet, remarqué par Jean-Claude Pascal, celui-ci lui propose un second rôle dans «La châtelaine du Liban» (1956), puis, Jacques Baratier l’engage pour être la tête d’affiche de «Goha» (1958) avec la jeune Claudia Cardinale. Parallèlement, il tourne dans une vingtaine de productions égyptiennes et devient une énorme vedette du cinéma arabe. En 1962, David Lean le choisit pour interpréter Sherif Ali ibn el Kharish dans «Lawrence d’Arabie » avec Peter O’Toole. Sa magistrale prestation lui vaut une reconnaissance planétaire, deux Golden Globes et une nomination aux Oscars. Désormais appelé Omar Sharif, il entame une carrière internationale
et tourne pour les plus grands cinéastes, parmi lesquels : Anthony Mann pour «La chute de l’Empire Romain» (1963), Fred Zinnemann pour «Et vint le jour de la vengeance» (1963), Denys de La Patellière pour «La fabuleuse histoire de Marco Polo» (1964), Anatole Litvak
pour «La nuit des généraux» (1966), William Wyler pour «Fanny Girl» (1967) et Terence Youngpour «Mayerling» (1968). En 1964, pour le rôle titre dans «Docteur Jivago» de DavidLean, il remporte un second Golden Globe. Dans les années soixante-dix, Omar Sharif,
devenu une star mondiale, divorce de Faten, entame une vie de play-boy aux multiplesconquêtes et enchaîne les tournages à travers le monde. On le voit notamment dans «Les cavaliers » (1971) de John Frankenheimer, «Le casse» (1971) d’Henri Verneuil et «Funny lady» (1974) d’Herbert Ross. En 1972, il participe à la fameuse série télévisée d’Henri Colpi et de Juan Antonio Bardem : «L’île mystérieuse» d’après le roman de Jules Verne. Il y campe un Capitaine Nemo extraordinaire qui fera de cette production un triomphe. Par la suite, Omar Sharif, joueur invétéré, perd parfois de grosses sommes d’argent ce qui l’oblige à accepter des rôles indignes de son talent. En 1991, il joue pour Henri Verneuil, un rôle sur mesure, celui d’Hagop le père, dans un film en deux parties qui relate la jeunesse de Verneuil : «Mayrig» et «588 Rue Paradis». Il tourne aussi dans bon nombre d’émissions télévisées, dont :
«Catherine la Grande» (1995) avec la belle Catherine Zeta-Jones. De plus en plus rare à l’écran, Omar Sharif est couronné d’un César du meilleur acteur en 2002, pour «Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran», l’histoire d’un vieil épicier arabe et d’un petit garçon juif, réalisé par François Dupeyron.
Un lien amusant pour jouer avec Omar Sharif au Bridge:ici

jeudi 27 décembre 2007

Amina est Miss Fashion 2007


Vendredi dernier, on a assisté au dernier prime de Mission Fashion 2007 sur la chaîne LBC. C’était une soirée exceptionnelle et on a eu droit a plusieurs tableaux magnifiques….
L’invitée d’honneur était la chanteuse Libanaise Alyssa qui a ouvert le bal pas sa chanson « Ma baddi ».
Le grand styliste Libanais était présent aussi pour la clôture de l’émission et pendant la soirée, on a assisté à un reportage très important qui décrit la vie et le travail du grand artiste.
Voici donc les résultats des votes :
Pour les models, c’est la belle Amina qui e été élue Miss Fashion 2007
Pour les stylistes, c’est Micheal le styliste Libanais qui a gagné cette année la somme de 50000 Dollars.
Toutes nos félicitations à Micheal et Amina !
(source Waleg)

mardi 25 décembre 2007

Alger, capitale de la culture arabe 2007:le Bilan?


L’année actuelle tire à sa fin et celle consacrée à la culture arabe en Algérie aussi. Mais que peut-on vraiment retenir de cet événement ? Aucun bilan, même périodique, n’est fait de cet événement.
L’ouverture du festival a auguré d’un événement consacré aux seules apparences. Les quelques dizaines de festivals ou encore les dizaines d’avant-premières organisées au pas de charge n’ont pas fait découvrir aux Algérois leurs créateurs, loin s’en faut. Les événements de cette « année », qui se déroulaient à « huis clos » ou presque, font éloigner l’Algérien, que l’on prend pour un pauvre bougre n’appréciant jamais la chose culturelle, des spectacles. D’ailleurs, si l’on excepte quelques espaces réhabilités dans un style rococo et toujours ringards, des salles sont restées vides, car non réhabilitées. Les 12 000 places d’une salle de spectacles promises n’ont pu être réalisées. Tout ce que compte le monde arabe de créateurs de subversifs n’ont pas eu les faveurs des organisateurs. Seuls à pouvoir étaler leur génie, les thuriféraires. Le salon du livre auquel ne furent invités que des « copains » dont tous connaissent les mérites en est une preuve. Les Darwich, les Adonis et autre Aswany n’ont pas eu les faveurs des organisateurs, il y a selon ceux-ci mieux... ! « Quelque 400 à 500 titres ont été imprimés dont 200 nouveaux créés par des jeunes talents pour les jeunes lecteurs ». Des 1001 ouvrages devant être publiés, quelques-uns seulement sortiront des maisons d’édition triées sur le volet. L’argent a fait tourner la tête à la muse des créateurs. Mais les pouvoirs publics, qui ont consacré plus de 550 milliards de centimes(5 millions d'euros) à cet événement, s’en soucient comme d’une guigne. Dans la bouche de tous ceux qui ont participé à l’événement reviendra le sujet de l’argent et autres ristournes « offerts » à celui-là et non à celui-ci.
Les Syriens qui reprendront le témoin feront, assure-t-on, oublier un événement qui n’a de culturel que le nom.

samedi 15 décembre 2007

Tintin toujours lu dans le monde arabe, mais plus en arabe


Quatre albums de Tintin ont pour cadre le monde arabe, saisi au milieu du XXème siècle: "Les Cigares du Pharaon", "Le Crabe aux pinces d'Or", "Au pays de l'or noir" et "Coke en Stock".
"C'est extraordinaire que Tintin soit venu autant nous visiter et garde autant d'amis", affirme l'universitaire tunisien Issam Marzouki, en marge du congrès au Caire des professeurs de français dans le monde arabe.
"Lire Tintin quand j'étais gosse, c'était se voir dans un miroir merveilleux mais déformant", dit ce tintinologue aussi passionné que raisonné pour qui "le regard d'Hergé sur les Arabes n'a fait qu'évoluer, s'ouvrir aux autres".
Pour cause de divorce entre l'éditeur belge Casterman et la maison égyptienne Dar al-Maaref, qui en détenait les droits depuis trente ans, Tintin est sorti des bacs des BD en arabe, ne se trouvant qu'en français ou anglais.
"C'est si regrettable d'être absent en arabe quand on pense qu'il y a 80 traductions de Tintin à travers le monde", relève Willy Fadeur, directeur des éditions internationales de Casterman, joint par téléphone à Bruxelles.
Pour M. Fadeur, "nous ne pouvions continuer avec une édition d'aussi médiocre qualité où alternaient des planches en couleur et en noir et blanc".
Sollicité, l'éditeur égyptien a refusé de répondre.
Mais en cette année-centenaire de la naissance d'Hergé, Tintin n'a pas cessé d'être lu dans le monde arabe, semblant même échapper aux rituelles accusations de racisme ou de colonialisme brandies en Europe ou en Afrique.
"Des clichés et des stéréotypes, oui, mais rien de blessant, et Hergé a soigné au fil des albums sa représentation de l'Arabe... et de la langue arabe écrite et parlée", dit M. Marzouki. "
L'aventure, Tintin et Milou vont toujours la trouver dans des déserts exotiques, avec Bédouins colériques, oasis ou mirages qui vaudront au capitaine Haddock ou aux Dupondt de cuisantes mésaventures.
Tintin inaugure en 1934 par "Les Cigares du Pharaon" sa série arabe.
Dans "Le Crabe aux pinces d'Or", publié en 1941, il filera jusqu'au Maroc sous protectorat français démasquer des trafiquants de drogue, et retournera en Arabie dans "Au pays de l'Or noir", un de ses albums les plus remaniés.

vendredi 14 décembre 2007

Lancement d'''EuroNews'' en arabe

La chaîne internationale d’information continue "Euronews" lancera au début au cours de l’année 2008, une version 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 de ses programmes en langue arabe. " EuroNews" dont le siège est basé à Lyon, a été retenue par la Commission Européenne pour produire cette version, annoncé un communiqué de cette chaîne. L’arabe sera la huitième langue d’"Euronews" après l’allemand, l’anglais, l’espagnol, le français, l’italien, le portugais et le russe.
Selon le communiqué, " EuroNews " va recruter une équipe de 35 personnes qui travaillera au siège d’EuroNews à Lyon. En parallèle, la chaîne adaptera ses installations techniques (diffusion, production, distribution) afin d’accueillir cette nouvelle version linguistique. Celle-ci sera diffusée sur l’ensemble du réseau satellitaire d’EuroNews composé de 35 satellites, ce qui permettra de fournir le signal de la chaîne en arabe dans le monde entier. Avec le lancement de cette version arabe, "EuroNews" ambitionne de s’adresser aux Européens parlant l’arabe et d’étendre la distribution de la chaîne dans les pays arabophones.
EuroNews pourra donc augmenter très significativement son audience et devenir la chaîne internationale d’information de référence.
Lancée en janvier 1993, " Euronews " est distribuée dans le monde entier et atteint 200 millions de foyers dans 130 pays sur les 5 continents.

mercredi 12 décembre 2007

Taratata Arabe


J'aime encore bien ce type d'émission:
Taratata version arabe c'est sur Dubai TV et c'est exactement le même concept que le Taratata de Nagui.L’édition arabe de programme de divertissement Taratata est diffusée depuis le 15 avril sur la chaîne.
Plein de stars de la chanson arabe y défilent comme principales invitées. Il y'a plusieurs invités par émission.Cette édition Arabe est caractérisée par l’alternance de ses animateurs.
C'est tous les dimanches à 20h30 (Heure Belge) sur Dubai TV.
C’est la société PERISCOOP, qui depuis 2005 se lance dans la production audiovisuelle et achète les droits de plusieurs émissions françaises afin de les adapter et de les produire en langue arabe.
Parmi les émissions adaptées par PERISCOOP aux chaînes arabes :
chakou makou / tout le monde en parle (new tv)
adam w hawa / un gars une fille (future tv)
charraftouna / vivement dimanche
ahla chella / union libre (dubai tv)
taratata / taratata

lundi 3 décembre 2007

Abdel Halim Hafez


Abdel Halim Hafez(arabe: عبد الحليم حافظ), de son vrai nom Abdelhalim Chabana, (né le 21 juin 1929, mort le 30 mars 1977) était un acteur et un chanteur très populaire en Égypte et dans le monde arabe durant les années 50 jusqu'aux années 70. Surnommé "al andalib al asmar" (le rossignol brun) en raison de sa voix envoutante, il est considéré comme l'un des plus grands chanteurs arabes, si ce n'est le plus grand, étant donné que ses disques et cassettes sont les plus vendus (il a été montré que les chiffres de ses ventes dépassent celles d'Oum Kalthoum). Les chansons d'Abdel Halim passent encore sur les radios arabes, et beaucoup de ses chansons ont été reprises par des chanteurs contemporains.
Une de mes chansons préférées: Ahwak:


Il est né le 21 juin 1929 à Al-Hilwat, un village situé dans la province d'Ash Sharqiyah en Égypte.
Il se fait remarquer pour ses talents musicaux dès l'école primaire, ou il impressionne son professeur de musique Mahmoud Hanafi. En 1940, à l'âge de 11 ans il part étudier la musique à l'institut arabe de musique au Caire ou il est connu pour chanter des chansons de Mohammed Abdel Wahab. Là-bas, il apprend en particulier à jouer du hautbois, et il ressort diplômé de cette école de musique en 1946.
Il devient professeur de musique, mais il accumule les absences préférant se concentrer sur ses chansons. Il se fait licencier par le ministère de l'éducation nationale en 1951.
Il chante dans des clubs du Caire et connait l'échec quand il se fait huer et jeter des tomates en 1952 à Alexandrie par un public qui n'appréciait pas qu'il chante ses propres chansons. Mais il devient définitivement célèbre lorsque qu'il doit remplacer à la radio à la dernière minute le chanteur Karem Mahmoud.
Il devient l'un des plus célèbres et des plus populaires acteurs et chanteurs de sa génération. Contemporain de géants tels que Oum Kalthoum, Mohammed Abdel Wahab, Farid El Atrache pour ne citer que ceux-là, il s'est détaché d'eux en apportant un nouveau souffle pour le «tarab» et l'art de la chanson. Ainsi, on le voyait décontracté et souriant sur scène; il aimait s'amuser avec le public et jouer le chef d'orchestre. Cette amour de la scène et du public, rompant avec l'attitude crispée de ses concurrents, est une des raisons de son exceptionnelle popularité. Mais ses performances scéniques et cinématographiques pleines de passion restent impressionnantes, car Abdelhalim souffrait continuellement; atteint de la bilharziose, il était aussi asthmatique et souffrait des séquelles d'une fracture a la jambe. On a aussi raconté qu'il utilisait sa maladie pour s'attirer la sympathie du public féminin; mais sa mort des suites de cette maladie fait taire ces accusations. Parmi ses inoubliables concerts, on note une prestation a l'Olympia de Paris en 1974. Sa dernière apparition sur scène remonte a mars 1976, et il décède alors qu'il préparait l'interprétation de "Min ghir lih". Abdelwahab n'a voulu donner cette chanson à personne d'autre, et l'a chantée en son honneur en 1990.
Ses principaux collaborateurs furent Mohamed el Mougy et Kamal Ettaouil (ses vieux amis), Abdelwahab, et d'autres artistes tels que Baligh Hamdi, Mohamed Hamza ou le grand poète syrien Nizar Qabbani. Poètes ou compositeurs, ils furent nombreux a apporter leur contribution dans l'énorme succès de Halim. Celui ci, après avoir gagné sa popularité grâce à des chansons courtes et gaies, chantées le plus souvent dans ses films, interpréta ce qui fut ses plus grandes réussites: les chansons longues. A l'instar d'Oum Kalthoum, Abdelhalim a, à la fin de sa vie (début des années 70) interprété plusieurs compositions qui duraient entre 30 minutes et 1 heure (Mawoud, Hawel teftekerni, Ay dameet hozn, Qariat el fingan, etc), et ce sans compter les improvisations sur scène. Ces chansons longues, dans lesquelles il mettait toute sa passion et son énergie, marquent l'apogée de cet artiste, et en même temps l'apogée de la chanson arabe. Après Abdelhalim et Oum Kalthoum, cet art va quasiment disparaitre.
Abdelwahab, qui l'avait pris sous son aile, avait été impressionné par la voix de son jeune concurrent. Il a même été dit d'après un journal qu'Abdelwahab a abandonné la chanson pour se consacrer a la composition dès l'émergence de Halim en tant que superstar. Abdelhalim était aussi l'ami du grand chanteur Farid el Atrache. En revanche, le rossignol a connu la dispute avec deux stars de la chanson arabe, Oum Kalthoum et Warda.
Abdel Halim ne s'est jamais marié, mais des rumeurs persistantes parlent d'un mariage secret avec l'actrice Souad Hosni qui aurait duré six ans. Les amis d'Abdel Halim et de Souad Hosni continuent toujours aujourd'hui à nier ce mariage. Souad se suicide le 21 juin 2001, à l'anniversaire d'Abdel Halim.
Il meurt le 30 mars 1977 au King's College Hospital de Londres, des suites d'une bilharziose qui l'a affecté dès 1940 après une baignade dans le Nil, et dont il souffrira chroniquement à partir de 1955. Des milliers de personnes ont assisté à son enterrement au Caire, ce sont les plus grandes funérailles d'Égypte après celles du président Nasser et de la chanteuse Oum Khaltoum. Quatre femmes se sont suicidées à l'annonce de sa mort.
Le chanteur Jay-Z reprend en 1999 la musique de la chanson Khosara pour sa chanson Big Pimpin. En 2006 sort un film dans le quel Ahmed Zaki incarne son ami Halim; après son décès d'un cancer pendant le tournage en 2005, c'est son fils qui finira le tournage. La chaine MBC a, elle, difusé pendant le mois du ramadan 2006 un feuilleton qui retrace la vie de cette légende. C'est dire la popularité et l'intérêt que suscite Abdelhalim, 30 ans après sa mort prématurée qui avait plongé dans la tristesse des milliers de fans.
Il nous reste de lui près de 300 chansons; d'amour pour la plupart, mais aussi religieuses et patriotiques. Le rossignol brun a aussi tourné 16 films, dont le dernier "Abi fawq el shajara" est sorti en 1969. A noter que sa maladie l'a empêché de tourner d'autres longs métrages. Ses chansons les plus célèbres sont "zay el hawa", "gana el hawa", "ahwak", "fatet ganbina", "sawah", "bilomoni leih", "nebtedi mnin el hikaya".Voici la chanson Sawa7 revisitée par Ishtar:


Il y'a aussi l'immense "qariat el fingan" (N.Qabbani et M.Mougy).


Cette chanson fait parler une sorte de voyante, qui s'adresse a un jeune homme, lui parlant de sa vie, de sa bien aimée qu'il cherchera toute sa vie mais qu'il ne trouvera jamais. Cet ultime et très célèbre succès de Halim ,interprété en 1976, illustre le tragique destin du rossignol.
Pour visiter son site officiel cliquez ici

dimanche 2 décembre 2007

Enfin... les émissions sont en ligne


Mieux vaut tard que jamais mais à partir de cette semaine les émissions seront en ligne dés le lundi soir. Merci de votre patience.
Merci à toux ceux qui m'ont aidé: en particulier Mehdi de Arabesque CHYZ 94,3 et Safone.
En écoute déja l'émission spéciale Liban en haut à droite.
Bonne écoute.
Bien à vous Wajdi