«Ma philosophie de la vie est très facile à retenir : quand vous
sortez de chez vous, il faut être prêt à aimer tout le monde »
Véritable légende du grand écran, Omar Sharif compte à sa filmographie plus d’une soixantaine de longs métrages, tournés au cours d’une impressionnante carrière qui a débuté il y a plus de quarante ans.
Omar Sharif a été cité à l’Oscar du meilleur second rôle et a remporté le Golden Globe pour son interprétation de l’ami de Peter O’Toole, Ali Ibn Kharish, dans Lawrence d'Arabie (Lawrence of Arabia) (1962) de David Lean. Il a obtenu un second Golden Globe du meilleur acteur en incarnant le poète-médecin russe dans Docteur Jivago (Doctor Zhivago) (1965) toujours sous la direction de Lean. Il est également célèbre pour son rôle face à Barbra Streisand dans Funny Girl (1968) de William Wyler et sa suite, Funny Lady (1975) d’Herbert Ross.
Né dans une famille bourgeoise de commerçants catholiques, Michael Shalhoub voit le jour le
10 avril 1932, à Alexandrie en Egypte. C’est au lycée anglais de cette même ville, qu’il fait ses
débuts sur scène à treize ans. Ebloui par le bonheur de jouer, il décide alors de devenir acteur.
Sous le nom d’Omar Sharif, il débute au cinéma en 1954 sous la direction de Youssef Chahine
dans «Ciel d’enfer». La même année, pour épouser sa partenaire à l’écran Faten Hamama, qui est alors la superstar des écrans orientaux, il se convertit à l’Islam. Toujours en 1954, le film est
présenté au Festival de Cannes ce qui lui ouvre es portes du cinéma français. En effet, remarqué par Jean-Claude Pascal, celui-ci lui propose un second rôle dans «La châtelaine du Liban» (1956), puis, Jacques Baratier l’engage pour être la tête d’affiche de «Goha» (1958) avec la jeune Claudia Cardinale. Parallèlement, il tourne dans une vingtaine de productions égyptiennes et devient une énorme vedette du cinéma arabe. En 1962, David Lean le choisit pour interpréter Sherif Ali ibn el Kharish dans «Lawrence d’Arabie » avec Peter O’Toole. Sa magistrale prestation lui vaut une reconnaissance planétaire, deux Golden Globes et une nomination aux Oscars. Désormais appelé Omar Sharif, il entame une carrière internationale
et tourne pour les plus grands cinéastes, parmi lesquels : Anthony Mann pour «La chute de l’Empire Romain» (1963), Fred Zinnemann pour «Et vint le jour de la vengeance» (1963), Denys de La Patellière pour «La fabuleuse histoire de Marco Polo» (1964), Anatole Litvak
pour «La nuit des généraux» (1966), William Wyler pour «Fanny Girl» (1967) et Terence Youngpour «Mayerling» (1968). En 1964, pour le rôle titre dans «Docteur Jivago» de DavidLean, il remporte un second Golden Globe. Dans les années soixante-dix, Omar Sharif,
devenu une star mondiale, divorce de Faten, entame une vie de play-boy aux multiplesconquêtes et enchaîne les tournages à travers le monde. On le voit notamment dans «Les cavaliers » (1971) de John Frankenheimer, «Le casse» (1971) d’Henri Verneuil et «Funny lady» (1974) d’Herbert Ross. En 1972, il participe à la fameuse série télévisée d’Henri Colpi et de Juan Antonio Bardem : «L’île mystérieuse» d’après le roman de Jules Verne. Il y campe un Capitaine Nemo extraordinaire qui fera de cette production un triomphe. Par la suite, Omar Sharif, joueur invétéré, perd parfois de grosses sommes d’argent ce qui l’oblige à accepter des rôles indignes de son talent. En 1991, il joue pour Henri Verneuil, un rôle sur mesure, celui d’Hagop le père, dans un film en deux parties qui relate la jeunesse de Verneuil : «Mayrig» et «588 Rue Paradis». Il tourne aussi dans bon nombre d’émissions télévisées, dont :
«Catherine la Grande» (1995) avec la belle Catherine Zeta-Jones. De plus en plus rare à l’écran, Omar Sharif est couronné d’un César du meilleur acteur en 2002, pour «Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran», l’histoire d’un vieil épicier arabe et d’un petit garçon juif, réalisé par François Dupeyron.
sortez de chez vous, il faut être prêt à aimer tout le monde »
Véritable légende du grand écran, Omar Sharif compte à sa filmographie plus d’une soixantaine de longs métrages, tournés au cours d’une impressionnante carrière qui a débuté il y a plus de quarante ans.
Omar Sharif a été cité à l’Oscar du meilleur second rôle et a remporté le Golden Globe pour son interprétation de l’ami de Peter O’Toole, Ali Ibn Kharish, dans Lawrence d'Arabie (Lawrence of Arabia) (1962) de David Lean. Il a obtenu un second Golden Globe du meilleur acteur en incarnant le poète-médecin russe dans Docteur Jivago (Doctor Zhivago) (1965) toujours sous la direction de Lean. Il est également célèbre pour son rôle face à Barbra Streisand dans Funny Girl (1968) de William Wyler et sa suite, Funny Lady (1975) d’Herbert Ross.
Né dans une famille bourgeoise de commerçants catholiques, Michael Shalhoub voit le jour le
10 avril 1932, à Alexandrie en Egypte. C’est au lycée anglais de cette même ville, qu’il fait ses
débuts sur scène à treize ans. Ebloui par le bonheur de jouer, il décide alors de devenir acteur.
Sous le nom d’Omar Sharif, il débute au cinéma en 1954 sous la direction de Youssef Chahine
dans «Ciel d’enfer». La même année, pour épouser sa partenaire à l’écran Faten Hamama, qui est alors la superstar des écrans orientaux, il se convertit à l’Islam. Toujours en 1954, le film est
présenté au Festival de Cannes ce qui lui ouvre es portes du cinéma français. En effet, remarqué par Jean-Claude Pascal, celui-ci lui propose un second rôle dans «La châtelaine du Liban» (1956), puis, Jacques Baratier l’engage pour être la tête d’affiche de «Goha» (1958) avec la jeune Claudia Cardinale. Parallèlement, il tourne dans une vingtaine de productions égyptiennes et devient une énorme vedette du cinéma arabe. En 1962, David Lean le choisit pour interpréter Sherif Ali ibn el Kharish dans «Lawrence d’Arabie » avec Peter O’Toole. Sa magistrale prestation lui vaut une reconnaissance planétaire, deux Golden Globes et une nomination aux Oscars. Désormais appelé Omar Sharif, il entame une carrière internationale
et tourne pour les plus grands cinéastes, parmi lesquels : Anthony Mann pour «La chute de l’Empire Romain» (1963), Fred Zinnemann pour «Et vint le jour de la vengeance» (1963), Denys de La Patellière pour «La fabuleuse histoire de Marco Polo» (1964), Anatole Litvak
pour «La nuit des généraux» (1966), William Wyler pour «Fanny Girl» (1967) et Terence Youngpour «Mayerling» (1968). En 1964, pour le rôle titre dans «Docteur Jivago» de DavidLean, il remporte un second Golden Globe. Dans les années soixante-dix, Omar Sharif,
devenu une star mondiale, divorce de Faten, entame une vie de play-boy aux multiplesconquêtes et enchaîne les tournages à travers le monde. On le voit notamment dans «Les cavaliers » (1971) de John Frankenheimer, «Le casse» (1971) d’Henri Verneuil et «Funny lady» (1974) d’Herbert Ross. En 1972, il participe à la fameuse série télévisée d’Henri Colpi et de Juan Antonio Bardem : «L’île mystérieuse» d’après le roman de Jules Verne. Il y campe un Capitaine Nemo extraordinaire qui fera de cette production un triomphe. Par la suite, Omar Sharif, joueur invétéré, perd parfois de grosses sommes d’argent ce qui l’oblige à accepter des rôles indignes de son talent. En 1991, il joue pour Henri Verneuil, un rôle sur mesure, celui d’Hagop le père, dans un film en deux parties qui relate la jeunesse de Verneuil : «Mayrig» et «588 Rue Paradis». Il tourne aussi dans bon nombre d’émissions télévisées, dont :
«Catherine la Grande» (1995) avec la belle Catherine Zeta-Jones. De plus en plus rare à l’écran, Omar Sharif est couronné d’un César du meilleur acteur en 2002, pour «Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran», l’histoire d’un vieil épicier arabe et d’un petit garçon juif, réalisé par François Dupeyron.
Un lien amusant pour jouer avec Omar Sharif au Bridge:ici
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