Musiciens syriens ou irakiens, chanteuses marocaines, danseuses libanaises, des artistes vivant à New York se produisent durant le mois de mars dans le cadre d'un premier Festival de musique arabe qui veut rapprocher les Américains de cultures mal connues.
"Bien sûr nous ne sommes pas au Caire, et ce que nous offrons n'est pas aussi varié. Mais ce festival marque une étape dans le rapprochement des Américains avec des communautés qui ont beaucoup souffert d'ostracisme après les attentats du 11 septembre" (2001, contre le World Trade Center à New York), souligne Key Turner, co-directrice avec la jeune Nicole Macotsis, danseuse orientale professionnelle et arabophone, du festival organisé par le Conseil des arts de Brooklyn (BAC), avec l'aide de sponsors privés et publics.
Le festival est intitulé "Brooklyn Maqam", le mot "maqam" désignant à la fois un système mélodique oriental et ses applications particulières. Quelques maqam, dont le maqam irakien ou maqam de Bagdad, sont considérés comme un genre musical.
Jeudi 20 mars, le Joe's club, une boite de nuit de Manhattan dont les critiques musicaux apprécient les programmations, annonce ainsi Samir El Saffar, un musicien qui interprète le traditionnel "maqam" irakien.
Une centaine d'artistes vivant à New York ou dans le New Jersey participent au festival. Parmi eux certains ne connaissent pas leur pays d'origine, comme Eddie "The Cheikh" Kochak, un Syrien octogénaire né à Brooklyn et qui a écumé les fêtes d'anniversaire et de mariage ces quarantes dernières années.
Conséquence, "The Cheikh" a adapté son art au quartier où il a passé sa vie. Et si le "oud" -instrument de musique à cordes classique dans les pays arabes- est là, les paroles des chansons dénotent une localisation certaine de sa musique : "Ya habibi rock, rock, ya habibi roll roll", semble être un de ses "tubes", repris en choeur par l'assemblée, où l'on peut voir quelques anciens expatriés américains ayant ramené au pays une épouse orientale.
Si la musique arabe est à la mode à Manhattan, où les bars à narguilé attirent une clientèle jeune et fortunée, originaire de ces régions ou pas, la danse orientale est elle aussi, au même titre que la salsa ou le tango, devenue une passion pour des jeunes femmes de toutes origines.
Au "Lafayette grill and bar", un café-restaurant grec au sud de Manhattan, les danseuses du ventre qui se produisent dans le cadre du festival sont des professionnelles d'origine arabe, mais la piste est vite envahie par des clients.
"Cette ville est faite de mixité", dit Phyllis White-Thorne, attachée de presse de la compagnie électrique conEdison, un des sponsors. "C'est ce qui fait la force de ce pays, rassembler les cultures. C'est comme cela que nous apporterons la paix et la sérénité à la société".
"Bien sûr nous ne sommes pas au Caire, et ce que nous offrons n'est pas aussi varié. Mais ce festival marque une étape dans le rapprochement des Américains avec des communautés qui ont beaucoup souffert d'ostracisme après les attentats du 11 septembre" (2001, contre le World Trade Center à New York), souligne Key Turner, co-directrice avec la jeune Nicole Macotsis, danseuse orientale professionnelle et arabophone, du festival organisé par le Conseil des arts de Brooklyn (BAC), avec l'aide de sponsors privés et publics.
Le festival est intitulé "Brooklyn Maqam", le mot "maqam" désignant à la fois un système mélodique oriental et ses applications particulières. Quelques maqam, dont le maqam irakien ou maqam de Bagdad, sont considérés comme un genre musical.
Jeudi 20 mars, le Joe's club, une boite de nuit de Manhattan dont les critiques musicaux apprécient les programmations, annonce ainsi Samir El Saffar, un musicien qui interprète le traditionnel "maqam" irakien.
Une centaine d'artistes vivant à New York ou dans le New Jersey participent au festival. Parmi eux certains ne connaissent pas leur pays d'origine, comme Eddie "The Cheikh" Kochak, un Syrien octogénaire né à Brooklyn et qui a écumé les fêtes d'anniversaire et de mariage ces quarantes dernières années.
Conséquence, "The Cheikh" a adapté son art au quartier où il a passé sa vie. Et si le "oud" -instrument de musique à cordes classique dans les pays arabes- est là, les paroles des chansons dénotent une localisation certaine de sa musique : "Ya habibi rock, rock, ya habibi roll roll", semble être un de ses "tubes", repris en choeur par l'assemblée, où l'on peut voir quelques anciens expatriés américains ayant ramené au pays une épouse orientale.
Si la musique arabe est à la mode à Manhattan, où les bars à narguilé attirent une clientèle jeune et fortunée, originaire de ces régions ou pas, la danse orientale est elle aussi, au même titre que la salsa ou le tango, devenue une passion pour des jeunes femmes de toutes origines.
Au "Lafayette grill and bar", un café-restaurant grec au sud de Manhattan, les danseuses du ventre qui se produisent dans le cadre du festival sont des professionnelles d'origine arabe, mais la piste est vite envahie par des clients.
"Cette ville est faite de mixité", dit Phyllis White-Thorne, attachée de presse de la compagnie électrique conEdison, un des sponsors. "C'est ce qui fait la force de ce pays, rassembler les cultures. C'est comme cela que nous apporterons la paix et la sérénité à la société".
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