dimanche 23 mars 2008

Disparition de Lili Boniche...chantre de la musique judéo-arabe


On vient d'apprendre la disparition de la légende de la variété judéo-arabe algérienne, Lili Boniche, décédé le 6 mars dernier à Paris. Dès les années 40, il popularise le style francarabe, symbole d'une Algérie coloniale et cosmopolite. Au terme d'une pause de 30 ans, le "Crooner de la Casbah", redevient à la mode dans les années 90, porté par un Paris branché et métissé. Il laisse le souvenir d'un artiste flamboyant et séducteur.
«S’il vous plaît Lili, chantez-moi votre chanson.» C’est ainsi que le député François Mitterrand demandait, à la fin des années 40, au chanteur algérois de lui interpréter son succès l’Oriental quand il se rendait au cabaret le Soleil d’Algérie se distraire après une séance de nuit à l’Assemblée nationale. Lili Boniche avait adapté tango, mambo, swing et autres airs internationaux à la mode; crooner au chant «francarabe».
Sentimental. Dernière star juive de la mélodie maghrébine, Elie «Lili» Boniche détestait entendre qu’il jouait de la musique «judéo-arabe». «Est-ce qu’on dit d’un musicien musulman qu’il joue de la musique islamo-arabe ? Je joue de la musique arabe, un point c’est tout !» disait celui qui vient de clore la saga d’une génération de musiciens juifs nord-africains, après la disparition ces dernières années des Algériens Reinette l’Oranaise, Blond-Blond et Salim Halali, des Tunisiens Raoul Journo et Kahlaoui Tounsi. Outre l’Oriental («On m’appelle l’Oriental/ Parce que je suis sentimental»), que reprendra Enrico Macias, Lili Boniche a chanté aussi Bambino et la saudade primesautièred’Alger Alger («De son soleil/Je ne puis me passer»).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

nous sommes des maghrebin en tunisie il nous est impossible de delimiter si qu elqu un est .....ou.....
les non ou les allianses ouvertures des dirigeants l histoire des ethnies ont fait que la delimitations est inutiles .beurre tv nous donne 1 apercu tard le soir de cett musique maghrebine bientot tv1 la beurre tunisienne en seras le nouveau precurceur
je vous en remercie de m avoir donner l occasion de donner mon avis

Anonyme a dit…

Qui se souvient encore de Choubeila Rached (de son vrai nom Fatma Abbès et nom comme le dit la presse tunisienne), une très voix puissante éteinte à tout jamais il y a deux jours seulement et décorée par les gouvernementaux tunisien qui lui reconnaissent enfin qu'elle avait du talent.

http://musique.arabe.over-blog.com/article-18632456.html

Paix sur son âme !

allah yarhamha !