mardi 5 octobre 2010

Google à la conquête du monde arabe


Les utilisateurs du Web en langue arabe seront plus de 80 millions en 2013

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Le moteur de recherche Google prévoit une forte hausse des utilisateurs d’Internet en langue arabe d’ici trois ans au Maghreb et au Moyen-Orient. Une augmentation notamment due à la progression de la pénétration d’Internet dans la région. L’entreprise compte tirer profit de cette croissance en multipliant outils et services spécifiques aux pays arabes.

Le géant mondial des moteurs de recherche s’attend à une spectaculaire percée dans le monde arabe. Les responsables de Google prévoient une augmentation de près de 50% du nombre d’utilisateurs d’Internet en langue arabe au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, au cours des trois prochaines années. Début 2010, la société de recherches dans le domaine des TIC Madar research estimait à 56 millions les utilisateurs Internet en arabe dans la région MENA, contre 45,6 millions en 2009. D’ici à 2013, ils seront près de 82 millions à naviguer sur le Web dans la langue d’Al Moutanabbi [1]. Une progression due « notamment à l’augmentation de la pénétration Internet dans la région, ainsi qu’aux efforts de traduction qui permettent l’accès à plus d’informations », explique Hélène Barrot, du service communication de Google France.

Seulement 1% du contenu Web disponible en arabe

Le succès de Google dans la région est toutefois à relativiser. Selon la Banque Mondiale, plus de 320 millions de personnes parlent arabe dans le monde, alors que moins de 1% du contenu disponible sur Internet est en arabe. Pour y remédier, l’entreprise s’efforce de rendre ses services (tel que Google News, Google Chrome, Traduction, Gmail, etc.) disponibles dans la langue dans les 90 jours suivant leur lancement. L’entreprise s’efforce également de développer des produits locaux, spécifiques à la région.

Parmi ses outils figure Google Ta3rib, un système de translittération qui permet aux internautes ne disposant pas de clavier arabe de rédiger dans cette langue ; le site Web Ahlan, lancé en avril 2010, qui permet aux nouveaux utilisateurs d’apprendre à utiliser certains aspects du Web (comme le Chat, l’e-mailing et le partage d’informations) en regardant des clips vidéo sur YouTube ; ou encore le site Ejabat, une sorte foire aux questions destinée au Moyen-Orient et qui a attiré plus de 100 000 utilisateurs.

Dans ses efforts pour améliorer le volume du contenu arabe en ligne, Google a également lancé des domaines de recherche qui permettent de fournir des informations ciblées. Treize pays sont à ce jour concernés :Algérie, Maroc, Egypte, Territoires palestiniens, Lybie, Emirats Arabes Unis, Baheïn, Qatar, Arabie Saoudite, Jordanie, Koweït, Liban et Oman.

Le géant américain n’est cependant pas seul maître à bord dans le monde arabe. En août 2009, son rival Yahoo ! avait annoncé le rachat de Maktoob.com, un portail Internet très populaire dans les pays arabes. La firme compte, à travers cette acquisition estimée à 82 millions de dollars, bénéficier des 16,5 millions de visiteurs uniques de Maktoob, et ainsi étendre sa présence dans ces marchés émergents. La concurrence entre les deux géants américains risque d’être rude.

[1] Al Moutanabbi (915 - 965) est considéré comme le plus grand poète Arabe de tous les temps


(Source Afrik.com)

Les Emirats Arabes Unis 1er pays arabe en connexions télécoms

Les classements internationaux se suivent et ne se ressemblent pas. Le baromètre de la connectivité aux services télécoms réalisé annuellement par l’Arab Advisors Group (Aag) classe les Emirats Arabes Unis au 1er rang arabe.



Le leadership des pays du Golfe
Le baromètre annuel de la connectivité (Total Country Connectivity Measure - Tccm), dont l’‘‘Itp’’ vient de publier les résultats, est calculé par l’addition du niveau de pénétration des lignes domestiques de téléphonie fixe et des lignes mobiles ainsi que du niveau d’utilisation de l’Internet pour chaque pays.
Il en ressort que les Emirats arabes unis (Eau) sont, sans surprise, le pays «le plus connecté» du monde arabe avec un taux de pénétration du secteur de 352%. Ils sont suivis par l’Arabie Saoudite (2ème, 286%), le Qatar (3ème, 254%), le Bahreïn (4ème, 250%), la Libye (5ème, 246%) et le Koweït (6ème, 201%).
Les responsables de l’étude notent cependant que seuls ces 6 premiers pays du classement dépassent le score de 200% ; ce qui indique selon eux que la marge de progression du niveau moyen de connectivité dans la région reste encore très importante, malgré une hausse déjà remarquable ces dernières années.
Les autres pays dans le classement sont Oman (7ème, 189%), l’Algérie (8ème, 161%), le Liban (9ème, 155%), le Maroc (10ème, 149, la Jordanie (11ème, 148%) la Syrie (13ème, 142%), l’Egypte (14ème, 140%), la Palestine (15ème, 109%), l’Irak (16ème, 100%), le Yémen (17ème, 66%) et le Soudan (18ème, 51.2%).

Des taux corrélés aux niveaux des revenus
Commentaire de Samer Abbas, analyste principal à l’Aag: «En examinant les scores Tccm, on notera que les scores élevés sont corrélés avec les niveaux de revenus élevés. Les pays du Conseil de coopération du Golfe (Ccg) dominent le Tccm parce que les niveaux de revenu et le produit intérieur brut (Pib) par habitant y sont significativement plus élevés que dans le reste des pays arabes.»
En outre, les pays dont les marchés sont concurrentiels ont vu leurs scores s’améliorer rapidement. La concurrence ayant entraîné une baisse des tarifs et une meilleure sensibilisation des consommateurs.
Les résultats de l’étude annuelle montrent, par ailleurs, des améliorations dans l’ensemble des pays arabes, grâce notamment à la forte croissance de la téléphonie cellulaire et des connexions à Internet.

(Source Kapitalis)

lundi 27 septembre 2010

Festival Du Couscous




La Tunisie a gagné le prix décerné par le jury de la treizième édition du Festival du CousCous , le festival international de l'intégration culturelle de San Vito Lo Capo.

La recette de couscous et d'agneau, préparé par les chefs et Hajer Aroui Msoughi Ali (photo) est en effet le plus de voix parmi celles présentées par les neuf pays de la race, l'Algérie, la Côte d'Ivoire, France, Israël, Italie, Maroc, Sénégal et la Tunisie, selon l'avis technique du jury était composé de dix journalistes, chefs et experts culinaires et guidé par des organisations internationales.

La recette d'agneau et de pois chiches, raisins secs, raisins, poivrons, pommes de terre, les courgettes et les tomates, le piment et le curcuma est aussi, selon le raisonnement du jury, "un plat doux et riche avec un élément de quelques novateurs polis pour former un excellent cocktail de couleurs et de saveurs. "
La cérémonie a eu lieu à la place du sanctuaire bondé de San Vito Lo Capo, en présence du ministre de la Santé Ferruccio Fazio, président de la province de Trapani, Mimmo Turano et le maire de San Vito Lo Capo, Matthew Rizzo.

Pour consulter le site officiel du Festival cliquez ici

mardi 21 septembre 2010

Décès à Paris de l’islamologue algérien Mohamed Arkoun


D.R

Le professeur Mohamed Arkoun, grand islamologue algérien, fervent défenseur du dialogue entre les religions, est décédé mardi soir à Paris à l'âge de 82 ans, ont annoncé ses proches.
Professeur émérite d'histoire de la pensée islamique à la Sorbonne, le défunt était l'un des initiateurs du dialogue inter religieux.
Né en 1928 à Taourit-Mimoun (Kabylie), dans un milieu très modeste, il fréquenta l'école primaire de son village natal, avant de poursuivre ses études secondaires à Oran. Par la suite, il étudia la littérature arabe, le droit, la philosophie et la géographie à l'université d'Alger. Avec le soutien du professeur Louis Massignon, il a pu préparer l'agrégation en langue et littérature arabes à la Sorbonne. Il enseigna par la suite dans plusieurs universités, et en 1980, il est nommé professeur à la Sorbonne nouvelle-Paris III. Parmi ses principaux ouvrages, "Histoire de l'islam et des musulmans en France du Moyen-Age à nos jours", un ouvrage encyclopédique qui raconte une histoire commune et millénaire, auquel avaient participé de nombreux historiens et chercheurs. Il était également l'auteur de plusieurs autres ouvrages dont notamment "l'islam, religion et société", "l'islam, hier et demain", "l'humanisme arabe", "lectures du Coran", "l'islam, morale et politique", "Pour une critique de la raison islamique" et bien d'autres publications et contributions dans ce domaine. L'université d'Exeter (Royaume-Uni) lui attribua ensuite le titre de docteur honoris causa et, en 2001, il fut invité à donner les "conférences de Gifford" à l'université d'Edimbourg (Ecosse), un des honneurs les plus prestigieux permettant à un chercheur de grande renommée de contribuer à l'avancement de la pensée théologique et philosophique. Il reçu, en 2002, le 17e "Giorgio Levi Della Vida Award" pour l'ensemble de ses contributions dans le domaine de l'étude islamique et, en 2003, le Prix Ibn Rochd.

Mme Toumi : "Un authentique messager de la paix"
La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a indiqué hier que le penseur et islamologue Mohamed Arkoun, était de "par sa sincérité et son dévouement pour le rapporchement des peuples et des religions, un authentique messager de la paix ". Le qualifiant de "visionnaire accompli", d'intellectuel, de philosophe et d'historien de l'islam, Mme Toumi a rappelé, dans un message de condoléances, qu'Arkoun était "l'auteur d'un bouquet d'ouvrages de référence dans le domaine de la pensée critique ayant dispensé son enseignement dans les plus prestigieuses université d'Orient et d'Occident".
Elle a ajouté que le défunt "croyait au dialogue des cultures et des civilisations dont il était un fervent militant" et que "sa sincérité et son dévouement pour le rapprochement des peuples et des religions ont fait de lui un authentique messager de la paix et de la concorde intercommunautaire". "Notre respect pour lui est total et sans fin. Sa sagesse et son savoir continueront (...) à guider des générations d'hommes et de femmes aussi bien dans son pays l'Algérie que partout dans le monde", a ajouté la ministre.

(Source :www.elmoudjahid.com)

mercredi 1 septembre 2010

La princesse Hind El Fassi est décédée


Hind El Fassi, la princesse saoudienne d’origine marocaine, est décédée samedi au Caire en Égypte des suites d’une maladie selon le communiqué diffusé par sa famille.

Epouse du prince Turki Ben Abed Al Aziz, demi-frère du Roi Abdallah Bin Abdel Aziz, Hind El Fassi vivait au Caire depuis près de 30 ans avec son mari et ses deux enfants.

Le frère de la défunte, Allal El Fassi, aurait été empêché de voir une dernière fois la dépouille de sa sœur dans la clinique où elle est décédée, d’après un communiqué qu’il a lui même diffusé quelques heures après sa mort. Le prince demande une autopsie et accuse le mari de sa sœur, le prince Turki, et ses trois fils d’avoir assassiné la princesse Hind.

Cette accusation a été démontée par le rapport médical communiqué juste après sa mort, qui indique que la princesse Hind El Fassi serait décédée d’une mort naturelle.

(Source :Bladi.net)

mardi 13 juillet 2010

TV Ramadan: ce que vous proposent les chaines arabes


Le mois de Ramadan est à nos portes mais les chaînes TV arabes n’ont pas attendu pour arrêter la programmation qu’ils proposeront pendant le mois saint et surtout les séries et feuilletons.

Voici une sélection des plus importantes productions:


« Al Malika Nazli » (La reine Nazli) avec Nadia Al Jondi : sera diffusé sur Al-Masryia
« Kon Sadikan lidayan » (Sois ami avec Dayan) avec Tim Al Hassan : diffusé sur Al-Masryia
« Maoued Maa Alwouhouch » (RDV avec les monstres) :sera diffusé sur Al Hayat TV
« Chahed Ethbat » : diffusé sur Al Hayat TV, Al-Masryia, Abu Dhabi
« Kadhiyat Safiya » (La cause de Safia) avec May Ezzedine : sera diffusé sur LBC, New Tv, Orbit, Tunisie 7, Maroc TV, Assoumariya
« Al Ataba Alhamra » : sera diffusé sur Al Hayat TV, Abu Dhabi, Assoumariya, Future Tv, Al-Irakiya, orbit, Tunisie 7, Maroc TV
« Rajel W set settat » (Un homme et six femmes) avec Achraf Abdel Baki: sera diffusé surAl Hayat TV, Abu Dhabi, Assoumariya, New TV, Yemen TV, Maroc TV, Tunisie 7, Doniya, Syria TV, Orbit, Al-Masryia
HEND-SABRI-12072010-IN
« Ayza Atgaouez » (Je veux me marier) avec Hend Sabri : sera Assoumariya, Abu Dhabi, Orbit, MBC
« Cléopâtre » avec Soulef Fawakherji : sera diffusé sur Al Qahira Wa-ennas, Rotana Khalijiya, Nile Drama
« Ma Baâda Al-Âar » (Après la honte) avec Hassen Hosni et Olaa Ghanem : sera diffusé Rotana Khalijiya, Panorama Drama, Oscar Drama, Tunisie 7, Maroc TV, Nile Drama, Hekayat
« Al Haja Zohra wa azwajha al khamsa » (Zohra et ses 5 époux) avec Ghada Abderrazek: sera diffusé sur NBN, Hekayat, Future TV, Melody Drama, Tunisie 7, Maroc TV, Orbit, Nile Drama
«
GHADA-ABDERRAZEK-12072010-IN
Rich Nâam » (Plumes d’Autruche) avec Dalia Elbehiri : sera diffusé sur Al-Masryia, LBC, Panorama Drama, Maroc TV
« Mamlakat Al Jabal » (Le royaume de la montagne) avec Amrou Saad : sera diffusé sur Al-Masryia, Abu Dhabi, Panorama Drama
« Montaha el-Ichk » (L’amour ultime) avec Menna Fedhali et Nihel Anbar : sera diffusé sur Al-Masryia, Al-Dhafiriya, Panorama Drama, Future TV
« Bechamaâ Al Ahmar » (A la cire rouge) avec Yossra: sera diffusé sur Al-Masrya, Dubai TV
« Barra Addonia » avec Chérif Mounir : sera diffusé sur Al Raï TV, Al-Masryia, Nile Drama
« Azmat Sokkar » (Crise de sucre) avec Ahmed Aïd : sera diffusé sur Al Hayat TV, Hekayat, Al-Masryia, Panorama Drama
CLEOPATRE-12072010-IN
« Aghla Men Hayati » (Plus cher que ma vie) Mohamed Fouad : sera diffusé sur Al Hayat TV
« Hekayat Wbenich-ha » 2 (Des histoires vécues) avec Leila Aloui: sera diffusé sur Al-Masryia, Dubai TV, Dream, Orbit, Hekayat
« Cheikh Al-arab Hammam » avec Yahiya Fakharani : sera diffusé sur Al Hayat TV
« Al Kitta Al-Amia » (La chatte aveugle) avec Hanène Tork: sera diffusé sur Al-Masryia
« Al Hara » (le quartier) : sera diffusé sur Al-Masryia, Hekayat TV, Panorama Drama, Al-Soumariya, Al-Irakiya, Qatar TV
« Imraa Fi Warta » (femme en difficultés) : sera diffusé sur Abu Dhabi
« Machrafat Rajol men hadha Azzaman » : sera diffusé sur Al-Masryia, Hekayat, Panorama Drama, Dream,Al-Dhafiriya
« Al Jamâa » (communauté) avec Iyad Nassar et Abde Fahd: sera diffusé sur Al-Masryia, Al Qahira Wa-ennes.
(Source MFM)

mardi 25 mai 2010

AL QARRA, première chaîne en arabe pour l’Afrique



Une nouvelle chaîne de télévision dénommée « Al Qarra » (القارة) serait lancée début juin 2010 sur Arabsat Badr 6..

Al Qarra aurait son siège social à l'Ile Maurice mais les bureaux seraient à Paris.
Selon ses fondateurs Al QARRA vient répondre à un besoin de diffuser une actualité africaine, informant des atouts et des performances du continent auprès d'un public arabophone.
A l'initiative de la création d' AL QARRA, trois producteurs de télévision, le Tunisien Najib Gouiaa, documentariste et fondateur de Time TV, une maison de production basée à Paris ; le Mauricien Selven Naidu, directeur du groupe privé malgache RTA (Radio Télévision Analamanga), ancien producteur et cinéaste et le Français Pierre Fauque, journaliste-documentariste et producteur
Source Babnet

mardi 20 avril 2010

« Mubtada wa khabar », une initiative pour développer le livre arabe


« Mubtada wa khabar » est le nom d'une plate-forme Web dédiée à la chaîne arabe du livre. Son objectif est de rapprocher l'ouvrage du lecteur dans les pays arabes et, par conséquent, de contribuer à revigorer le marché arabe du livre, améliorer sa qualité, en fournissant une information de façon régulière et indépendante, à travers une plate-forme Web.
« Mubtada wa khabar » se caractérise par son contenu accessible à tous et publié en arabe, français et anglais.

Cette nouveauté a cinq fonctions :
- Créer une communauté autour du livre, renforcer la chaîne du livre et permettre que le contenu de la plate-forme soit généré par ses usagers.
- Établir la transparence sur le marché arabe et donner plus de visibilité au livre arabe, à travers un catalogue exhaustif de toutes les productions arabes, quelles que soient leurs langues.
- Être un magazine consacré au livre arabe et publier des études professionnelles sur les métiers du livre.
- Constituer un espace où sont publiés des outils pour les professionnels, afin de contribuer à la professionnalisation des métiers du livre à travers des formations en ligne, ainsi qu'à la création de standards communs dans la pratique de ces métiers.
- Enfin devenir une News Box, un espace permettant une meilleure communication sur l'activité du secteur.
Ce projet est opéré par La Maison du livre et soutenu par Beyrouth, capitale mondiale du livre, le ministère libanais de la Culture, l'ambassade de France (dans le cadre du FSP lecture publique), le Cobiac (Coopération internationale pour le développement de la lecture et des bibliothèques), en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France - Centre national de lecture pour la jeunesse, la Joie par les livres.

Source: L'Orient Le Jour Liban

mardi 30 mars 2010

Les talents arabes à l’honneur au « Takreem Award Achievement 2010»



La remise du prix« Takreem Award Achievement » a eu lieu jeudi soir à la salle des Ambassadeurs du Casino du Liban. Décerné pour récompenser les réalisations arabes, le prix a été lancé par Ricardo Karam en 2004.
Les différents lauréats de ce prix dans différents catégories ont été présentés au grand public vendredi au cours d’une conférence tenue à l’Ecole Supérieure des Affaires(ESA), à Clemenceau.
C’est en 2004 que le projet des prix « Takreem » a vu le jour, avec l’idée de « revitaliser la conscience arabe et reconstruire la fierté du monde arabe ». C’est l’initiative du journaliste Ricardo Karam et de la société d'événementiel Olive Branch, qu’il dirige.

Ce projet a pour but de récompenser les individus ainsi que les institutions arabes qui ont marqué l’histoire contemporaine de la région, contribuant ainsi au progrès de la société. Journaliste libanais passionné de grandes causes, Ricardo Karam cherchait un moyen de valoriser la culture et les personnalités du monde arabe. “Il est très important de faire évoluer, voire changer la perception que le public s’est forgé à propos du monde arabe en général, et de son identité en particulier” a-t-il dit au cours de la conférence, précisant que ce projet contribue à la diffusion de ce qu’est la réalité du peuple arabe et son identité, qu’il qualifie de « positive ».

Au total, 35 nominés ont été sélectionnés parmi des centaines de candidatures, par un comité international formé de 12 experts et de professionnels arabes. Les membres de ce comité avaient pour tâche de faire preuve d’un jugement « honnête et objectif ».

Sur les 35 nominés, 10 ont ensuite été choisis, dans différentes catégories ( Prix Takreem pour les Actes Humanitaires, pour la Femme Arabe de l’année, pour l’Excellence en éducation, pour le développement écologique durable… et bien d’autres) ; ils étaient tous présents vendredi à l’Ecole Supérieure des Affaires(ESA) à Hamra (Clémenceau), pour partager leur expertise avec le grand public le temps d’une conférence de presse. “Pour être éligible, les candidats devaient être avant tout être d’origine arabe, être leader dans leur domaine de travail et actif dans le milieu des affaires” a indiqué Ricardo Karam ajoutant que les candidats ont été évalués en premier lieu par les partenaires affiliés (ESA, LAU GreenPeace…), puis par le comité international de personnalités arabes et enfin par un jury composé de cinq personnalités de renommée internationale, dont Boutros Ghali, Carlos Ghosn...

dimanche 28 mars 2010

Les 100 arabes les plus influents


Comme chaque année le site arbiabusiness.com propose le classement des 100 personnalités arabes les plus influentes dans le monde et comme chaque année c’est le prince Al Waleed Iben Talel qui est à la tête mais le reste du classement, par contre, a connu beaucoup de changements avec 47 nouvelles entrées…
Parmi les artistes classés on retrouve Houcine El Jesmi à la 16ème place, Ziad Rahabani à la 43ème, Amr Diab à la 60ème juste avant Amin Malouf, Tamer Hosni à la 63ème et Nancy Ajram à la 90ème place.
Pour connaitre la liste compète cliquez ici
(Source MFM)

dimanche 28 février 2010

"Hi, kifak, ça va?: quand l'arabe pâtit du mélange des langues au Liban


"Hi, kifak? ça va?": si les Libanais se targuent d'être polyglottes, le mélange très courant de langues a sa contrepartie: la jeune génération est critiquée pour son manque de maîtrise de l'arabe, en faveur duquel une campagne de promotion vient d'être lancée: jeudi, l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (Alecso) a proclamé le 1er mars "Journée de la langue arabe" pour "préserver l'héritage de la nation arabe face à la mondialisation".
Le Liban, qui a connu le mandat français (1920-1943), est souvent considéré comme le plus "occidentalisé" des pays arabes et le plus réceptif aux modes internationales. S'il est un bastion francophone au Moyen-Orient, la langue de Shakespeare a gagné du terrain et la majorité des écoles enseignent l'arabe, le français et l'anglais dès le plus jeune âge. "L'arabe est une langue bien vivante mais les jeunes s'en éloignent", déplore Suzanne Talhouk, présidente de l'association "Fael Amer" (Impératif) qui a lancé une campagne intitulée "Je te parle en oriental, tu me réponds en
occidental". "Certains sont incapables d'écrire un texte correctement (en arabe) et beaucoup d'universitaires interrogés n'ont pas pu nous réciter l'alphabet", ajoute la jeune femme.

Si les "merci ktir" (merci beaucoup), "bonjourein" (deux bonjours), "charchoura" (chérie version arabe) ou "yalla bye" font sourire, l'incapacité de tenir une conversation dans une même langue en agace plus d'un. "Cours +el arabi+? Ca ne m'intéresse pas... ktir", affirme Nathalie, en classe de première. "Dans notre école, c'est plus +cool+ de parler en français, l'arabe est plutôt considéré avec dédain". Pour Mme Talhouk, dont le slogan est "Ne détruis pas ton identité, préserve la langue", "posséder une deuxième langue, c'est un atout, à condition de la maîtriser et de ne pas négliger sa langue maternelle".

Les professeurs d'arabe estiment que le problème naît en famille. "Beaucoup de parents ont tendance à parler en français ou en anglais à leurs enfants", affirme Hiba, institutrice à Beyrouth. "Le problème est que je me retrouve avec des enfants de six ans qui ne parlent pas leur langue maternelle et qui sont presque choqués par l'arabe littéraire", qui diffère de l'arabe parlé.

Pire, des parents ayant une double nationalité en profitent pour "dispenser" leurs enfants des cours d'arabe. "Certains disent au prof +parle à l'enfant en français ou en anglais s'il ne comprend pas l'arabe+. C'est triste, il ne faut pas rougir de sa langue", renchérit Mme Talhouk. "La francophonie dépense des sommes énormes pour le français, pourquoi ne pas faire de même"? L'école assume également une part de responsabilité, en "traitant souvent l'arabe comme une matière secondaire", affirme Henri Awaiss, directeur de l'Ecole de traducteurs et d'interprètes de Beyrouth (Université
Saint-Joseph). "Ecrire en arabe n'est plus à la mode, surtout avec Internet. On l'écrit en caractères latins: c'est l'arabe version Facebook", surenchérit Mme Talhouk.

Jeudi, l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (Alecso) a proclamé le 1er mars "Journée de la langue arabe" pour "préserver l'héritage de la nation arabe face à la mondialisation".
La lecture fait également défaut. "Je ne lis pas de romans arabes car ils ne m'interpellent pas en tant que jeune", dit Bilal, étudiant en audiovisuel. Pour Leila Barakat, coordinatrice générale de "Beyrouth capitale mondiale du livre" (avril 2009-2010) qui finance la campagne, "il faut encourager la littérature de jeunesse, peu développée en arabe". L'effort doit également se concentrer sur le développement de la terminologie scientifique et technologique, où abondent les emprunts. "Les jeunes doivent sentir que cette très belle langue s'adapte aussi à leur époque", résume Mme Talhouk.
(Source: http://www.iloubnan.info )

jeudi 18 février 2010

Découverte rare d'une inscription en arabe dans la vieille ville de Jérusalem


Des archéologues ont annoncé mercredi avoir découvert une inscription en arabe, lors de la rénovation d'une maison dans la vieille ville de Jérusalem, ce qui représente un témoignage rare de la vie à l'époque où celle-ci était musulmane, au Xe siècle.
Les historiens pensent que l'auteur serait un retraité de l'armée, qui a voulu exprimer ses remerciements pour la terre que lui avait concédée le calife Al-Muqtadir. Sur la plaque de marbre de 10cm2 sont gravés les mots suivants: "Emir des fidèles".
En ce temps-là, Jérusalem était sous la coupe de Bagdad, dans l'empire abbasside, qui avait coutume de récompenser ses soldats et d'encourager leur loyauté, comme le montre cette découverte datée de 910 par le professeur Moshe Sharon, de l'université hébraïque de Jérusalem.
(Source AFP)

lundi 15 février 2010

Elle nous quittait, il y a 35 ans : Il n'y aura toujours qu'une SEULE et UNIQUE OUM KALTHOUM

Février 1975-février 2010, il y a exactement 35 ans que Oum Kalthoum, la diva égyptienne, nous a quittés !

La cantatrice qui a ensorcelé de sa voix enchanteresse et miraculeuse, des millions de fans à travers le monde arabe pour qui, elle fut et reste encore, la chanteuse-culte. Dénommée « Astre de l’orient », cette dame à la voix phénoménale dont on dit qu’elle émettait 14000 vibrations par seconde, (contre 4000 pour une voix normale), reste trente cinq ans après sa mort, la chanteuse la plus adulée, la plus écoutée dont les tubes enregistrent toujours, les plus importants taux de vente auprès des maisons d’édition de musique, suivie en cela, des grands classiques de musique arabe (notamment Mohamed Abdelwaheb, Abdelhalim Hafedh).

Oum Kalthoum a en effet laissé un répertoire riche de plus de 300 chansons sur des thèmes variés : amour, nature, patrie, religion… Aucune chanteuse, depuis sa disparition en février 1975, n’a pu l’éclipser auprès d’un public amoureux de musique classique et authentique arabe. Cette petite fille prodige d’origine paysanne commença son parcours par les récitals coraniques et les chants liturgiques en compagnie de son père alors imam de la mosquée du village. Grâce à sa voix au timbre unique, elle a pu escalader peu à peu les marches de la gloire et s’attirer les feux de la rampe en s’installant plus tard au Caire, où elle fit connaître l’étendue de son talent, aidée en cela, par les musiciens connus à cette époque, tel que Cheikh Abou Al Ala. Le hasard fut qu’elle rencontra dans sa jeunesse les plus grands génies de musique et de poésie : Le poète Ahmed Rami et les virtuoses Mohamed Kasabji, Zakaria Ahmed, et Riadh Sambati qui lui écrivirent et composèrent un florilège de belles chansons . Désormais, elle pourra siéger sur le trône de la chanson arabe sans rencontrer aucun concurrent.
Les concerts se succédèrent à tel point que chaque mois une nouvelle chanson était transmise en direct sur les ondes hertziennes auxquelles tous ses fans se branchaient partout dans le monde arabe à la même heure ! Avec l’émergence du nationalisme égyptien et la révolution des Officiers libres en 1952, la Diva fut la cible de la presse nationaliste sous prétexte que ses chansons étaient à l’origine de l’immobilisme et de l’indolence du peuple et elle fut accusée de faire partie de la classe des riches proche de la cour royale à l’époque. Ses chansons furent aussitôt interdites à la radio. Il a fallu l’intervention de Jamel Abdennasser, chef de la révolution et grand fan d’Oum Kalthoum, pour que la diva reprenne sa popularité auprès des Egyptiens et des Arabes.

Favorable au changement, elle trouva dans sa voix un moyen efficace pour servir la Révolution et transmettre ses nouvelles valeurs. Elle fut une partisane fervente pour l’édification de la nouvelle nation. Dès lors, elle alterna chansons épiques et chansons d’amour aussi bien en arabe classique que dialectal, des chansons écrites et composées par les plus grands poètes et musiciens de la nouvelle génération qui bouleversèrent les auditeurs dans tout le monde arabe. Après la défaite cuisante de la Guerre de six jours en 1967, la Diva fut obligée de faire une tournée arabe pour la collecte d’argent en vue d’aider son pays ruiné par la guerre. Elle organisa des concerts dans plusieurs pays dont la Tunisie en 1968. En dehors du monde arabe, elle se rendit à Paris où elle donna un concert à l’Olympia qui resta mémorable et auquel assistait le président français Charles De Gaulle qui avait déclaré à la fin du concert en s’adressant à Oum Kalthoum : « Mon cœur a tremblé ainsi que celui de tous les Français à l’écoute de ta voix ! » Le 5 février 1975, la voix d’Oum Kalthoum s’éteignit à jamais. Mais sa mort l’a encore rapprochée de ses admirateurs qui continuent, de génération en génération, à écouter ses chansons et à se laisser emporter par sa voix sublime dans un monde de rêves et d’évasion.

(Source Le temps)

lundi 8 février 2010

TRT7, la chaîne turque en langue arabe


Le succès qu'ont connu les feuilletons « Nour et Mouhaned » ou encore « Al Holm Adhaea »... traduits en langue arabe et diffusés dans le Proche-Orient et l'Afrique du Nord a fini par donner des idées aux responsables de l’audiovisuel turc.

La télévision publique turque a donc recruté des journalistes tunisiens, palestiniens, algériens… et lancé officiellement dimanche 7 février 2010, la chaine trt7. Elle diffusera principalement de la musique, des divertissements, des infos, des films, des programmes pour enfants et même des documentaires en arabe...Une chaîne qui fera surement le bonheur de la gente féminine!

trt7 est disponible sur les satellites Badr (26 degrés Est) et NileSat (7 degrés Ouest)

samedi 6 février 2010

Qui sont les chanteurs arabes les plus riches


Amr Diab serait le plus riche des chanteurs arabes avec une fortune estimée à 40 millions de dollars provenant essentiellement de la vente de ses albums et des concerts qu'il donne à pas moins de 100 mille dollars, ainsi que ses contrats publicitaires avec notamment Pepsi. La star égyptienne avait tourné une série de pub pour le compte de la compagnie américaine d’une valeur d’un demi-million de dollars pour chaque pub.
Avec ses 33 millions de dollars Elissa vient juste après. La chanteuse libanaise s’est fait une fortune grâce à ses ventes d’albums, d’ailleurs on croit savoir qu’elle est l’artiste qui rapporte le plus à Rotana.
Elissa est l’une des égéries de Pepsi pour la région du Moyen-Orient et aurait touché des sommes énormes pour avoir tourné des pubs pour cette multinationale, sans oublier ses contrats avec la marque des lunettes Vogues ou encore la marque des bijoux de luxe « Lazorde Jewelery ».

La liste des stars les plus fortunées comprend aussi, Hakim (30 millions de dollars), Kadhem Essaher (25 millions de dollars) , Nancy Ajram (21 millions de dollars), Joe Achkar (20 millions de dollars)...

(Source MFM)